Attila à l’assaut des herbes rebelles : test grandeur nature du fil de débroussaillage 3,0 mm

fil Attila section carree

Introduction

Quand les ronces, les orties et les hautes herbes s'organisent en jungle amazonienne au fond du jardin, il ne reste qu'une solution : sortir l'artillerie lourde. Et cette fois, ce n’est pas une machette que nous avons dégainée, mais le fil de débroussaillage Attila, en version 4,0 mm à section carrée. Promu comme l’un des meilleurs du marché pour les machines thermiques et électriques puissantes, on a voulu vérifier s’il méritait vraiment son nom de conquérant. Pour cela, rien de tel qu’un test en conditions réelles avec une Dolmar MS246-4UE, petite débroussailleuse thermique 4 temps de 25,4 cm³, modeste mais vaillante. Spoiler : les mauvaises herbes n’ont pas aimé.


Montage du fil Attila sur la Dolmar

Première étape : le montage. Le fil Attila est livré bien enroulé sur sa bobine, avec une bonne rigidité sans être cassant — un bon point. Sa forme carrée promet une coupe franche et agressive. On utilise ici une tête semi-automatique universelle standard.

Coupe du fil en deux morceaux de 2,5 mètres, enfilage dans les œillets : rien à signaler, le fil est suffisamment souple pour passer sans forcer, mais garde bien sa forme. Une fois monté, il est parfaitement centré et équilibré. On fait tourner la tête à vide : aucune vibration suspecte. On peut passer à l’action.


Phase de débroussaillage : herbes hautes et terrain accidenté

Direction une friche bien fournie : herbes sèches, touffes d’orties, ronces rampantes et quelques tiges ligneuses. Terrain légèrement en pente, irrégulier, avec quelques cailloux sournois cachés sous les herbes. La Dolmar ronronne, l’Attila entre en scène.

Dès les premiers mètres, le fil montre les crocs : les herbes hautes sont tranchées net, les ronces sectionnées avec autorité. Le couple fil + moteur 4 temps s’avère très efficace malgré la faible cylindrée. L’Attila ne casse pas, ne s’effiloche pas, et surtout il coupe sans effort apparent. Même les herbes épaisses ne le ralentissent pas.

On note aussi un niveau sonore raisonnable pour un fil à section carrée, généralement plus agressif. Et surtout, aucun blocage dans la tête, même après 20 minutes d’usage intensif.


Usure et état du fil en fin de session

Après 30 minutes de débroussaillage intensif, le fil a logiquement perdu quelques centimètres, mais reste bien en forme, sans bavures ni amorce de casse. Les arêtes carrées restent visibles, preuve que le polymère utilisé est de qualité.

Pas besoin de le ré-enrouler en cours de route, ce qui est rare avec une petite machine comme la Dolmar. Aucun échauffement excessif, aucune fusion, même après un contact avec des cailloux. Attila tient bon, et c’est bien là le plus impressionnant.


Conclusion

Si Attila a été un chef de guerre redouté, son homonyme en nylon a tout du conquérant du jardin. Facile à monter, extrêmement résistant, précis et endurant, ce fil est une vraie bonne surprise. Même une débroussailleuse modeste comme la Dolmar MS246-4UE en tire un rendement impressionnant. Si vous cherchez un fil qui ne vous lâchera pas en plein combat contre les hautes herbes, Attila mérite clairement sa place dans votre arsenal.

Et comme on dirait dans les steppes : "Pas de pitié pour les orties !"